Jean-Marc DANIEL, délégué régional par intérim du CNRS pour la Normandie, et Alexandre WAHL, coordonnateur du projet européen MEET, ont été présents lors de la réunion de lancement du projet européen « MEET ou Matériaux pour l’Efficacité Energétique dans les Transports ». Ce Kick-off meeting a eu le vendredi 8 février dernier à Caen.
Le projet MEET a pour objectif de créer une synergie transmanche dans le domaine des matériaux appliqués aux problématiques du transport. Il concerne particulièrement la performance énergétique en cherchant des solutions innovantes et durables. Divers évènements seront organisés dans ce cadre, dont le séminaire à l’UBS en avril 2013.
Actuellement, 25% des diffusions mondiales de CO2 sont dus aux transports. D’ailleurs, la consommation d’énergie associée au transport pourrait doubler d’ici 2050. En effet, le développement des pays émergents risque d’augmenter les achats de voitures et le nombre de vols.
L’efficacité énergétique est devenue une priorité, surtout pour l’industrie du transport comme l’automobile, l’aéronautique et le nautisme. Le projet MEET de Caen s’inscrit dans cette perspective. Il dure 3 ans et se déroule dans le cadre du programme européen de coopération incluant la France, la Grande-Bretagne et la zone transmanche.
Il regroupe 11 partenaires, dont 7 en France et 4 en Angleterre. Il s’est doté d’un budget total de plus de 5,5 millions d’euros. Ce programme est soutenu par le financement FEDER à hauteur de 50 %. Il a l’ambition de stimuler les coopérations pour le développement de technologies favorisant les économies d’énergies et leurs applications dans le domaine du transport. Cet aspect est d’autant plus important que l’actuelle réserve d’énergie fossile risque de s’épuiser d’ici quelques dizaines d’années. Trouver une alternative, ou du moins limiter la consommation d’énergie, devient une urgence.
Cette réunion de lancement a déterminé la date officielle du démarrage et les principales échéances du projet. Elle a permis de rassembler tous les acteurs clés autour d’une table. Elle a validé les rôles, les missions et les documents qui permettent de passer à la phase opérationnelle.
La rencontre entre les parties prenantes était plus que nécessaire et a permis de poser les bases de leur future collaboration, de définir des objectifs autour d’un projet commun et d’aborder un certain nombre de sujets. Cette réunion était aussi une occasion de discuter de certains points structurants du projet parfois liés à sa réussite ou à son risque d’échec. Elle a aussi permet de discerner les éventuels risques.