Le Havre pourrait accueillir un complexe dédié à la conception et à la fabrication d’éoliennes en vue de la réalisation d’un projet offshore porté par un consortium composé d’Areva, GDF Suez et Vinci au large de Fécamp, Dieppe et Courseulles-sur-Mer. 6 000 emplois seraient à la clé.
Le but affiché est de créer une filière éolienne en Haute-Normandie capable de fournir en matériels la Grande-Bretagne qui vient, elle aussi, d’annoncer un programme géant d’implantation offshore.
Trois champs éoliens
Mais, dans un premier temps, les deux usines installées au Havre, l’une spécialisée dans la fabrication des pales d’éoliennes, l’autre dans l’assemblage des nacelles, viseraient à alimenter un programme local de trois parcs envisagés par un consortium composé du groupe nucléaire Areva, du constructeur Vinci et du gazier GDF.
Les trois sites sont retenus sont Dieppe et Fécamp Seine-Maritime), et Courseulles-sur-Mer (Calvados). Chaque parc sera doté d’une « flotte » de 125 éoliennes apte, selon leurs concepteurs, à générer une puissance équivalente de trois réacteurs nucléaires, soit près de 700 MGW.
En l’état, ce méga-projet, qui viendrait s’ajouter au programme d’Etat déjà lancé au Tréport et à Fécamp, pourrait nécessiter un investissement de 7 à 9 milliards d’euros (2,5 à 3 milliards par site).
Areva, GDF et Vinci attendent la décision de l’Etat français mais la Caisse des dépôts et Consignation (institution publique, rappelons-le)est déjà prête à accompagne le projet.
Selon le PDG de GDF Suez 6.000 emplois directs et indirects seront créés par cette filière.
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