Après avoir retiré son offre de reprise du site de Petit-Couronne vendredi dernier, Alafandi petroleum group (APG), basée à Hong Kong, a finalement maintenu son dossier. Le tribunal de commerce de Rouen rendra sa décision le mardi 2 octobre.
La raffinerie Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime) intéresse toujours deux repreneurs : NetOil (Dubaï) et APG (Alafandi petroleum group). Ce dernier était prêt à se désengager vendredi dernier en raison d’une mésentente avec Shell qui honore actuellement un contrat temporaire avec la raffinerie normande.
Retour de Alafandi petroleum group
Le litige a finalement été résolu et APG a choisi de rester en lice.
Son projet est distinct de celui de Netoil. Mais les deux dossiers ont ceci de commun qu’ils prévoient le maintien des 480 emplois du site. Ils annoncent aussi des investissements (un centre de développement pour APG) et une filière d’approvisionnement régulière depuis le Nigéria ou le Moyen Orient.
Reste à convaincre les juges du tribunal de commerce. Ceux-ci sont pencheront sur les garanties apportées par chacun.
Nouveau délai jusqu’au 2 octobre
Le délai accordé par les juges doit, selon la direction de la raffinerie, « permettre aux candidats d’apporter des preuves tangibles de leurs capacités financières et techniques et d’obtenir les autorisations administratives nécessaires ».
A défaut, c’est la liquidation de la société Petroplus Raffinage Petit-Couronne (PPRC), gérante Petit-Couronne, qui se profile.
Rappelons que ce site de raffinage avait été ouvert dans les années 1930. L’entreprise a été placée en redressement judiciaire suite à la faillite sa maison-mère suisse Petroplus. Arrêtée dans un premier temps, les activités ont repris grâce à un contrat temporaire conclu avec Shell.