De tous les candidats en lice au rachat de la raffinerie Petroplus (Petit-Couronne), le groupe d’investissement suisse Klesh semble avoir présenté le plan de reprise le plus viable. En attendant, Eric Besson souhaite faire redémarrer l’activité sous quinze jours.
A l’arrêt depuis début janvier 2012 après la mise en faillite du groupe suisse Petroplus qui gère le site, la raffinerie de Petit-Couronne pourrait reprendre son activité d’ici à une quinzaine de jours.
C’est ce qu’a annoncé, sans aucune certitude toutefois, le ministre de l’Industrie et de l’Energie Eric Besson aujourd’hui au micro de France Info, précisant que des « discussions et des négociations » sont en cours avec des pétroliers afin de « faire venir des commandes » aptes à permettre au site de redémarrer « le plus vite possible ».
Le ministre a également précisé que « plusieurs candidats » s’étaient positionnés sur le reprise du site, soulignant que le groupe d’investissement Klesch disposaient de nombreux atouts, dont son expérience dans la gestion de raffinerie allemande et sa force de frappe à 5 milliards d’euros.
En outre, Gary Klesch, P-DG du groupe d’investissement, a marqué son intérêt pour deux autres sites de Petroplus, Coryton en Angleterre et Ingolsatdt en Allemagne dont il veut « optimiser la production en y appliquant des stratégies spécifiques et de nouvelles méthodes de travail ».
L’agence Dow Jones Newswires a également relayé un communiqué publié par le fonds d’investissement Goldsmith Group dans lequel il se disait prêt à étudier « la reprise des cinq raffineries du groupe pétrolier Petroplus en faillite ».
Rappelons que la raffinerie de Petroplus fait travailler 550 ouvriers.