Selon une étude réalisée par l’Union Nationale de la Propriété Immobilière (UNPI), la taxe foncière a flambé de 21% en cinq ans. Mais les taux d’imposition sont très disparates d’une ville à l’autre. Au Havre, la note est une des plus salées de France : 1 270 euros.
Les français concernés, propriétaires, n’ont plus que quelques heures pour payer leur taxe foncière. L’étude publiée ce matin par l’Union Nationale de la Propriété Immobilière (UNPI) les intéressera sans doute au plus point avant de finaliser leur paiement. Elle révèle une flambée de 21% en cinq ans, sur la période 2008-2013. Ils savent sans doute que le barème appliqué n’est pas le mêmes partout, la taxe foncière n’étant pas une contribution nationale, à l’instar de l’impôt sur le revenu.
Amiens plus cher que Le Havre
En fait, une partie de l’impôt foncier est calculée sur la base des valeurs locatives cadastrales dont les revalorisations sont décidées…à Paris, par les parlementaires. Mais ce sont les collectivités locales qui votent le taux d’imposition. Cette taxe peut donc augmenter d’une année sur l’autre, y compris pour le cas où la municipalité qui les recouvre s’est engagée à la geler.
Pour info, c’est à Paris que la hausse a été la plus forte ces cinq dernières années. Un gros tour de vis qui n’empêche pas la capitale de présenter, en 2014, l’une des notes les moins chères de France (640 euros selon Le Forum pour la gestion des Villes et des Collectivité Territoriales). D’après le document de l’UNPI, c’est à Courbevoie (Hauts de Seine) que le taux foncier est le plus faible (12%). A Boulogne, la taxe s’élèvera à 618 euros. Pour Lille (Nord), c’est 599 euros, 725 euros à Mulhouse (Haut-Rhin), 732 euros à Lyon.
Tout en haut du classemeent, on trouve Grenoble (Isère) et Le Havre (Seine Maritime) avec des taux de 54%, précédés par Amiens (56%).