Lors de sa visite au Havre le jeudi 21 avril 2011, le président Nicolas Sakozy a annoncé qu’il était prêt à faire voter une loi spécifique pour que la LGV Paris-Normandie soit opérationnelle dès 2017.
En visite au Havre le jeudi 21 avril 2011, le président Nicolas Sarkozy a joué la carte de l’accélération : évoquant le projet de la LGV Paris-Normandie, il a exprimé son intention de voir les délais de construction s’accélérer, quitte à faire voter une loi spécifique, de façon à ce que la ligne soit opérationnelle dès 2017 et englobée dans le Grand Paris.
« Les experts les plus optimistes m’annoncent un TGV en Normandie entre 2017 et 2020, je refuse ces délais » a insisté le Chef de l’Etat, je veux qu’il soit prêt pour 2017, année du 500e anniversaire de la création du Havre par François 1er ».
A propos du financement du projet, Sarkozy a ironisé en disant qu’il n’était pas venu au Havre « avec un chèque », mais rappelons-nous que la Région Basse Normandie avait annoncé, en février dernier, un coût compris entre 8 et 12 milliards d’euros.
2. Financement
Cette estimation encore approximative s’explique par le fait que le comité de pilotage n’a pas encore réparti les financements entre l’Etat et les collectivités (une mission de financement va être mise ne place a annoncé le président).
De plus, le montant de l’enveloppe globale dépendra aussi de l’investissement qui sera effectué sur la ligne Paris-Caen : celle-ci mettra effectivement soit le Calvados à 1h15 de la capitale française, soit à 1h30 (contre un peu plus de deux heures aujourd’hui).
Entrent en ligne de compte les différentes variantes liées aux exigences techniques des itinéraires qui seront choisis : traversées de zones urbanisées, tunnels sous des zones forestières et sous la Seine…
Puis, revenant sur l’enjeu économique du Grand Paris pour Le Havre, « port de la capitale », Nicolas Sarkozy a souligné la nécessité d’engager des « investissements pour améliorer les infrastructures pour la sortie du port ».