Au Havre, Veolia Propreté vient de mettre en service un nouveau centre de tri des déchets recyclables. Son installation au bord de la Seine devrait également permettre aux spécialistes du recyclage de développer le transport fluvial. Coût : 4,5 millions d’euros.
Avec l’apport des quatre chaînes de détection optique, l’automatisation du tri et l’efficacité de la sélection seront portées à leur niveau maximal.
Illustration par l’exemple : les seules matières plastiques seront d’abord triées en quatre catégories. Elles seront ensuite acheminées vers une alvéole conforme à leur densité et finiront laminées dans une presse à balle, avant expédition.
Par ici les briquettes d’emballage pour liquides alimentaires, par là les bouteilles d’eau minérale, par la droite les plastiques PET sombre type bouteilles de Perrier et par la gauche les plastiques denses tels contenants de lessive.
Le nouveau centre de tri des déchets recyclables mis en service au Havre par Veolia Propreté, filiale du français Veolia, présente, aux dires d’un porte-parole parole du groupe, « un très haut degré de performance » en ce qu’il combine à lui seul différents process mis en place par Veolia pour rendre optimale sa capacité de sélection.
Le montant global de l’investissement se chiffre à 4,5 millions d’euros.
Le centre havrais pourra traiter jusqu’à 30 000 tonnes de déchets, y compris les matières papier, comme les journaux, les revues, et même l’aluminium.
De plus, son installation en bord de Seine a déjà interpellé certains industriels du recyclage désireux de développer les transports propres à partir du nouveau centre havrais de Veolia.
C’est le cas du papetier finlandais UPM-Kymmené (4 000 tonnes de déchets par an vers son site normand) qui réalise l’économie de 160 camions sur la route, et de Valorplast (Yvelines) qui teste actuellement un système de transport par barge des 750 tonnes de matières plastiques qu’elle récupère au Havre.